Les ventes au détail au Brésil ont diminué de 0,4 % par rapport au mois précédent en avril 2025, la plus forte baisse depuis juin 2024, après une augmentation de 0,8 % le mois précédent et par rapport aux attentes d'une baisse de 0,8 %. Des baisses ont été observées dans les ventes de carburants et lubrifiants (–1,7 %), de matériel de bureau, informatique et de communication et fournitures (–1,3 %), d'hypermarchés, supermarchés, produits alimentaires, boissons et tabac (–0,8 %) et de meubles et appareils électroménagers (–0,3 %). En revanche, des augmentations ont été enregistrées dans les ventes de livres, journaux, magazines et papeterie (+1,6 %), d'autres biens personnels et ménagers (+1,0 %), de textiles, vêtements et chaussures (+0,6 %) et d'articles pharmaceutiques, médicaux, orthopédiques et de parfumerie (+0,2 %). Par rapport à l'année précédente, les ventes au détail ont augmenté de 4,8 %, inversant la perte de 1,0 % en mars et dépassant les attentes du marché de 3,4 % de croissance.

L'inflation des prix à la consommation en Inde a diminué à 2,82% en mai 2025, contre 3,16% en avril et en dessous des attentes du marché de 3%. Il s'agit du niveau le plus bas depuis février 2019, rapprochant l'inflation du seuil de tolérance inférieur de 2% de la Banque de réserve de l'Inde dans le cadre de son cadre de ciblage de l'inflation. L'inflation alimentaire, qui représente près de la moitié du panier de l'IPC, a fortement chuté à 0,99%, le niveau le plus bas depuis octobre 2021, en raison de la baisse des pressions sur les prix des légumineuses et des produits, des légumes, des fruits, des céréales, du sucre et des confiseries, et des œufs. Pendant ce temps, l'inflation des carburants et de l'éclairage a également diminué (2,78% contre 2,92% en avril). En revanche, l'inflation est restée stable ou a légèrement augmenté dans des catégories telles que le logement (3,16% contre 3,06%), l'éducation (4,12% contre 4,13%), la santé (4,34% contre 4,25%), et les transports et les communications (3,85% contre 3,67%).

L'indice de l'enquête sur les affaires du Japon pour les grandes entreprises manufacturières a chuté à -4,8% au deuxième trimestre de 2025, contre -2,4% au trimestre précédent. Le résultat a défié les attentes du marché d'un rebond à 0,8%, marquant le niveau le plus bas depuis le T1 2024. La détérioration reflète les défis croissants pour l'économie japonaise axée sur les exportations, qui peine sous le poids des nouvelles barrières commerciales introduites par le président américain Donald Trump. Début avril, les États-Unis ont imposé des tarifs réciproques généralisés - initialement une taxe de 20% sur les biens japonais et une taxe de 25% sur les importations automobiles - avant de passer à un tarif fixe de 10% sur tous les pays sauf la Chine. Le BSI, basé sur une enquête auprès des grands fabricants japonais, sert de principal indicateur de la santé économique dans un pays fortement dépendant de la production industrielle. Malgré la baisse actuelle, les fabricants sont optimistes quant aux mois à venir, prévoyant un rebond marqué à 5,7% au T3 et 8,4% au T4.

Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la Corée du Sud est resté inchangé à 2,7% en mai 2025, marquant la troisième fois cette année qu'il est resté à ce niveau. Le nombre de chômeurs a diminué de 3,6% en glissement annuel (en baisse de 32 000), totalisant 853 000 pour le mois. Pendant ce temps, les chiffres de l'emploi ont montré une croissance, le nombre de personnes employées augmentant de 0,8% (une augmentation de 245 000) pour atteindre 29,16 millions par rapport à mai 2024. Le taux de participation à la population active a également légèrement augmenté pour s'établir à 65,6% contre 65,1% en avril.

La Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance mondiale pour 2025 à 2,3 %, contre 2,7 % prévus en janvier, ce qui serait le plus faible en 17 ans, en dehors des récessions de 2009 et 2020. Pour 2026, la croissance mondiale est estimée à 2,4 %, également en dessous des 2,7 % précédemment attendus. La banque a déclaré que la croissance mondiale ralentit en raison d'une hausse substantielle des barrières commerciales et des effets généralisés d'un environnement politique mondial incertain. Elle a également ajouté que si les litiges commerciaux étaient résolus par des accords réduisant de moitié les tarifs par rapport à leurs niveaux de fin mai 2025, la croissance mondiale pourrait être plus forte d'environ 0,2 point de pourcentage en moyenne au cours de 2025 et 2026. Pour les États-Unis, la croissance du PIB pour 2025 a été révisée à la baisse à 1,4 %, contre 2,3 % prévus en janvier. Les prévisions pour la Chine sont restées inchangées à 4,5 %. La zone euro et le Japon devraient tous deux croître de 0,7 %, une révision à la baisse de 0,3 point de pourcentage et 0,5 point de pourcentage, respectivement. On prévoit une croissance du PIB de l'Inde à 6,3 % (contre 6,7 %) et la croissance mexicaine a également été fortement révisée à la baisse à 0,2 %, contre 1,5 %.

La Corée du Sud a enregistré un excédent du compte courant de 5,7 milliards de dollars en avril 2025, marquant ainsi son douzième mois consécutif dans le positif, soutenu par de solides performances à l'exportation. Cependant, l'excédent était le plus faible en trois mois. Le compte des biens a enregistré un excédent de 8,99 milliards de dollars, les exportations augmentant de 1,9 % en glissement annuel pour atteindre 58,57 milliards de dollars, tandis que les importations chutaient de 5,1 % pour s'établir à 49,58 milliards de dollars. Pendant ce temps, le compte des services a enregistré un déficit de 2,83 milliards de dollars, en raison de déficits dans les voyages, les autres services aux entreprises et l'utilisation de la propriété intellectuelle. Le compte des revenus primaires a affiché un déficit de 190 millions de dollars en raison d'une réduction des revenus des capitaux propres, tandis que le compte des revenus secondaires a montré un déficit de 260 millions de dollars.